Plus précisément, c’est au « comité interdirectionnel du patrimoine culturel immatériel du ministère de la Culture » (titre d’une poésie tout administrative), créé dans le cadre d’une convention avec l’UNESCO, que l’on doit la reconnaissance de cette pratique qui, malheureusement, n'est pas « immatérielle » pour les animaux obligés d'y prendre part.
Certains mauvais esprits avancent que si la France, première à procéder à une telle reconnaissance, reste de la sorte à la pointe des combats d’arrière-garde, ce serait parce que nos dirigeants, Nicolas Sarkozy et François Fillon aussi qu’une partie de leur entourage en sont amateurs.
Pour être juste, ils ne sont pas les seuls parmi les toréadors, enfin, je veux dire les ténors de notre arène politique à avoir le goût du sang versé. Ainsi Ségolène Royal a-t-elle déclaré un jour que « la corrida est un spectacle magnifique ».
Avec de tels aficionados, elle peut certes compter sur un futur radieux...

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